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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 16:29

L'emploi est depuis plusieurs décennies de plus en plus précaire dans sa forme (type de contrat) et son contenu (horaires, rémunération). Au 4eme trimestre 2012, les deux tiers des recrutements étaient ... des CDD de moins d'un mois !


L’accord compétitivité emploi signé par les syndicats CFDT, CFTC et CFE-CGC le 11 janvier dernier vient satisfaire pas mal d’exigences du Medef.
Le principal recul concerne les salariés en emploi, qui se verront soumis aux exigences du patronat en matière de flexibilité.
Dès lors qu’un accord collectif serait passé dans l’entreprise pour soi disant « préserver l’emploi », tout salarié serait contraint d’accepter une baisse de son salaire, une modulation du temps de travail, un changement d’affectation de son lieu de travail… Cela jusqu’à deux ans, et sans garantie pour l’emploi après cette période. Les salariés qui refuseraient ces modifications seraient licenciés sans le bénéfice des mesures d’un plan social…
Les prétendues avancées sur lesquelles les syndicats signataires communiquent sont conditionnées, pour la mutuelle par exemple, à la conclusion d’un accord, et les délais sont des plus larges !

 

Dans le cadre de la négociation sur la « sécurisation de l’emploi », les positions du Medef étaient inacceptables, même s’il s’est trouvé des syndicats (CFDT, CFTC et CFE-CGC) pour signer un accord avec le patronat, le 11 janvier dernier.

Il existe déjà une multitude de contrats de travail qui permettent une grande souplesse pour les employeurs et qui provoque une extrême précarité pour les salariés (temps partiel, CDD, contrats de chantier, saisonnier, intérimaire, aidé,… bientôt contrat de génération et contrat d’avenir.) Le patronat pourra aller plus loin et expérimenter le recours à l'intermittence « afin de pourvoir des emplois permanents comportant, par nature, une alternance de périodes travaillées et non travaillées ». Dans notre secteur on connaît déjà les dégâts de la flexibilité, mais imaginons ne plus être payé en cas de baisse d’activité, de perte d’un contrat...

Le Medef grignote un peu plus la protection des clauses individuelles du contrat de travail. Dès lors qu’un accord collectif serait passé dans l’entreprise pour soi disant « préserver l’emploi », tout salarié serait contraint d’accepter une baisse de son salaire, une modulation du temps de travail, un changement d’affectation de son lieu de travail…

Pour la CGT : C’est NON !

Face à l’urgence sociale, à la précarité, à l’explosion du chômage ; il faut des garanties nouvelles pour les salariés, des emplois stables et bien rémunérés, des droits nouveaux d’interventions sur la stratégie des entreprises, un parcours professionnel attractif et sécurisé, une protection sociale de haut niveau.

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