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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 16:34

Dans de nombreux centres d’appel qu’ils soient intégrés, ou prestataire, de la Poste en passant par Arvato, le décompte du temps de travail pose énormément de problème.  Quelques petites règles sont à rappeler.


Aujourd’hui nombreux sont nos employeurs à considérer que le décompte du temps de travail commence dès lors que nous prenons notre premier appel ou que nous sommes logué sur notre ordinateur ou notre téléphone. En pratique, un outil de contrôle est donc nécessaire pour décompter quotidiennement la durée du travail de chacun, par enregistrement des heures de début et de fin de chaque période de travail ou par relevé du nombre d'heures de travail effectuées. la durée du travail de chaque salarié doit être décomptée quotidiennement, et faire l'objet d'un récapitulatif hebdomadaire, chaque fois que l'horaire n'est pas identique pour tous les salariés

Aucune forme particulière de décompte ne s'impose à l’employeur. Ils peuvent aussi bien utiliser des cahiers, des registres, des fiches individuelles, des listings que des badges. En revanche, ils doivent prendre en compte les périodes légales assimilées à du travail effectif, comme les heures de délégation des représentants du personnel, mais aussi le temps de « logage », les déplacements entre différents postes de travail si un déplacement dans l’entreprise est nécessaire, ect....

Il est donc impératif que les salariés, avec les instances du personnel, imposent à l’employeur de faire respecter le droit, pour que l’intégralité des activités de travail soit incluse et que soit mis en place partout un système infalsifiable. Dans certains centres la bataille a été gagnée grâce aux militants cgt notamment chez B2S Roanne ou Transcom etc…

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